Génération LaZer

Historique :

Génération LaZer est né en 1995, lors des débuts de la discipline F3F en France.

Le terme « Génération » est à prendre ici au sens de générer. (Génèse)

Les machines de vitesse de l’époque étaient rustiques et moins techniques qu’aujourd’hui, mais les tarifs étaient déjà très élévés.

On se souvient de l'ELLIPSE et autres FACTOR, … premiers « tout plastiques » à ailes moulées. Ce sont ces machines qui nous ont servi de modèles.

Les MAVERICKs :

Persuadé qu’une méthode de construction sur noyaux polystyrène pouvait permettre de construire une machine performante et compétitive, et surtout économique, notre petite équipe s’est lancé dans l’aventure.

Notre première machine , le MAVERICK a été la première réalisation de notre équipe.

Le master du fuselage a été tourné sur un tour à bois, puis mis en forme. Il était constitué d’une ogive cachant la platine servos, verticale. L’aile posée sur le fuselage fixée par des vis était en 3 parties.

L’empennage était en T (comme l’ELLIPSE).

Le premier profil était un Selig 7003. L’aile était coffrée en bois dur.

Le fuso était fragile au niveau de l’empennage, et au niveau de la platine servos.

Rapidement la recherche de performance et l’évolution des machines nous a porté vers un empennage en V, plus léger et plus solide. Dans le même temps Olivier BORDES construisait un planeur performant, le X-Files sur des bases identiques à nos machines et un profil de Serge BARTH : le MU 8.5. Ce sera mon futur profil.

Le MAVERICK V2 était né. L’aile était coffrée Bois avec des renforts FdV et Kevlar. Le fuselage 100% Kevlar a été moulé par Armand.

Cette machine m’a permis de descendre mon PB en dessous de la barrière des 60 sec. (57,37 sec)

La Génération des LaZers :

Rejoint dans ma démarche par Hervé GABERT, passé maître dans l’art du moulage, nous sommes partis à la recherche de meilleures performances. Un fuselage de SUN acheté par mon père (Roger), nous a donné la base de cette nouvelle machine.

Eric GENTER rejoint l’équipe également, c’est un des pionniers de la découpe de noyaux polystyrène piloté par ordinateur. Les noyaux seront désormais découpés par CNC.

L’aile est entièrement stratifiée FdV avec renforts Kevlar et Carbone, sans longerons. Ce sont les peaux qui assurent toute la rigidité. Les articulations des volets sont intégrées dans les peaux à l’aide de tissus d’arrachage. Cette technique de construction sera appliquée sur tous nos modèles.

Le premier LaZer avec un empennage cruciforme voyait le jour. La machine paraissait prometteuse, mais sa durée de vie fut très courte, et la planète lui fut fatale.

Un deuxième construit par mon père à partir du fuselage original est toujours en état de vol. Il sert de mulet à mes garçons. Le profil est un MU 8.5

LaZer V  & LaZer + :

Un nouveau fuselage fut construit, avec un empennage en V cette fois. 2 modèles identiques furent construits. Hervé en a conservé un assez longtemps.

J’ai pas mal volé avec ce modèle, descendant mon PB aux environs des 50 sec (51.2 sec) toujours avec le profil MU 8.5.

Le plan central de l’aile et le fuselage furent détruit lors d’une séance d’entraînement sur la pente de Corps. Percussion fatale (elle aussi).

Le stab et les moignons d’ailes, récupérables, furent remontés sur une nouvelle version de LaZer V. Ce modèle est toujours en état de vol aujourd’hui.

Hervé à même construit un modèle à empennage cruciforme et à motorisation électrique : le LaZer +

LaZer Vs :

Espérant évoluer et m’approcher de la barre des 40 sec, j’ai construit un nouveau modèle en 2009 sur les mêmes bases mais en revenant au profil Selig 7012. (le « s » du Vs)

Toujours sur les mêmes bases de construction, en utilisant beaucoup plus de carbone afin de gagner du poids, surtout au niveau des ailes. En effet, le point faibles de nos machines est le poids en bout d’aile. J’ai également intégré une soute à lest dans le plan central de l’aile de ce modèle. Le fuselage est 2.4GHz friendly.

Ce modèle m’a permis de descendre mon PB à 46.20 sec, mais pas de m’approcher de la barre des 40 sec.

C’est le dernier modèle de LaZer construit à ce jour, il est toujours en état de vol, c’est ma 3ieme machine de compétition pour suppléer mon SNIPER EVO et mon CERES.

L’évolution du matériel, radio notamment, a permis de réduire le maître-couple de nos fuselages,  et mon vieux fuselage de SUN parait énorme par rapport aux machines actuelles.

Nos méthodes de construction ayant également atteints leur limites, la « Génération » des LaZers s’est arrêté sur ce dernier modèle.

F3F :

J’ai donc investi dans du matériel de série et d’occasion pour tenter d’être compétitif et de continuer à pratiquer le F3F. Les 2 machines que j’utilise aujourd’hui me donnent satisfaction et m’ont permis d’atteindre le sub 40s :

            36.62s avec le SNIPER EVO à N de Vaulx en 2010.

            36.68s avec le CERES à FU 2011, première compétition avec cette machine.

Mais j’ai besoins d’entraînement et de pratique pour espérer faire mieux …

La suite :

En parallèle de mes modèles de F3F, j’ai construit un modèle de 60 pouces : le Mini LaZer.

Le fuselage de base est un lancé main, un très beau fuselage, très fin d’origine Marc HAUSS il me semble. Il est d’ailleurs difficile d’y caser les servos … L’aile est en une seule pièce avec un profil MG 06, toujours avec la même méthode de construction, sans longeron uniquement la rigidité des peaux.

C’est un planeur performant et rapide. Son seul défaut, il est un peu lourd et donc pas très adapté au petit temps. Par contre dans le gros, il marche d’enfer.

Je n’ai construit qu’un seul modèle que j’essaie de faire évoluer mais je manque de temps.

J’aimerais en refaire un, plus léger et plus aboutis …

Je rêve de fraiseuse numérique et de moules pour fabriquer la prochaine génération de LaZer

Le LaZer G3 est d’ailleurs dans ma tête, sur ma planche à dessin, et même en 3D sur mon PC.

Mais là encore, mes techniques de construction sont limitées et je cale sur la réalisation. Comme Alexis MARECHAL d’Aeromod, (Alliaj HM) je suis pour une construction monobloc, sans sandwich ou longerons, ou seules les peaux assurent la rigidité pour rester dans la logique de construction de Génération LaZer.

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